|
Maigreté
|
maigreur (GODEFROY V, p. 71) à entendre aussi comme paucité.
|
|
|
Maillet
|
instrument fait d’une masse emmanchée par le milieu qui sert à frapper ou enfoncer (D.M.F.)
|
|
|
Mailleur
|
ouvrier qui fait des cottes de mailles ? (HUGUET) ; mailleor : ouvrier qui travaille avec le marteau (GODEFROY V, p. 73).
|
|
|
Maisel
|
boucherie (GODEFROY V, p. 93).
|
|
|
Mal de Naples
|
syphilis.
|
|
|
Mal morigené
|
mal élevé, de mauvais mœurs – du verbe morigerer.
|
|
|
Mal temps (avoir)
|
être triste, passer des moments malheureux. Ce serait le contraire de passer un bon temps.
|
|
|
Maldisson, maudission
|
malédiction (GODEFROY V, p. 112).
|
|
|
Maldoitriement
|
maladresse?
|
|
|
Male semaine
|
menstruation
|
|
|
Malefice
|
méfait (GODEFROY V, p. 113)
|
|
|
Malemort
|
maladie, espèce de scrofulaire (F.E.W.) ; a running scab or thicke morphew, which covering all over the ulcers that be under it, seems wholly dead ; some northern people call it the riggrusse (in beasts) (COTGRAVE) ; mort tragique, cruelle, qui n’est pas naturelle (T.L.F.I.; F.E.W.).
|
|
|
Malfaire
|
mal faire, mal agir (GODEFROY V, p. 118).
|
|
|
Malgreer, maulgreer, maugréer
|
blasphémer contre (GODEFROY V, p. 121) ; jurer (D.A.F.)
|
|
|
Mallarté
|
méchanceté
|
|
|
Mallet, malè
|
convulsions (G.P.S.R.).
|
|
|
Malostru
|
grossier, lourd (D.M.F.); pauvre, indigent, de basse condition (Huguet)
|
|
|
Maltraittement
|
action de maltraiter, mauvais traitement (GODEFROY V, p. 128)
|
|
|
Malvaistié
|
qualité de ce qui est mauvais, méchanceté, lâcheté, mauvaise disposition (GODEFROY V, p. 129).
|
|
|
Malveillant
|
celui qui veut du mal à quelcun, qui manifeste de la malveillance pour quelcun (D.M.F.).
|
|
|
Malverser, mal verser
|
se comporter mal (LITTRE).
|
|
|
Mamenner
|
malmener
|
|
|
Manant
|
habitant, résidant (D.M.F.)
|
|
|
Manchon, mancheron, mangeon
|
Sorte de fourrure en façon de manche courte, dans laquelle on met les deux mains pour les garantir du froid (D.A.F.) ; vaste manteau traînant, par-dessus lequel on mettait un capuchon (DE GALLATIN, p. 272)
|
|
|
Manchons
|
vêtement de dessus des femmes , espèce de corsage couvrant les bras et la partie supérieure du corps (F.E.W.) ; manches courtes ouvertes et flottantes (GALLATIN).
|
|
|
Mande
|
espèce de panier semblable aux gabions, grande corbeille à deux mains ou poignées (GODEFROY V, p. 137)
|
|
|
Mandegloire
|
voir Mandragore.
|
|
|
Mandement
|
district, territoire confié à l’administration d’un châtelain ou d’un bailli (HUMBERT).
|
|
|
Mander
|
envoyer (HUMBERT); mander querre : envoyer chercher (HUMBERT).
|
|
|
Mander
|
transmettre une information, faire savoir quelque chose, annoncer (D.M.F.).
|
|
|
Mandosse(?)
|
mandoucène(?), soit une sorte d’arme
|
|
|
Mandragore, mandegloire
|
Mandragore, plante narcotique de la famille des solanacées (GODEFROY V, p. 138), dont la racine sert de talisman (D.M.F.). Plante de la famille des Solanacées qui pousse dans les pays méditerranéens, caractérisée par de larges feuilles (se détachant du collet de la racine), par une fleur qui produit une baie, par une racine charnue, simple ou fourchue, ressemblant au corps humain, ce qui lui conférait autrefois une valeur magique, et qui est douée de propriétés sédatives, narcotiques, stupéfiantes et aphrodisiaques (T.L.F.I.).
|
|
|
Manger des deux pains
|
nous n’arrivons pas à localiser avec certitude cette expression, cependant, sa signification peut être déduite avec une grande certitude par analogie avec une expression très proche et bien documentée : « manger à deux râteliers ». C’est-à-dire bénéficier de deux sources d'avantages ou de profits, souvent en jouant sur les deux tableaux ; faire preuve d'opportunisme et de manque de loyauté (D.A.F.).
|
|
|
Manger des salades
|
paillarder?
|
|
|
Manne
|
Espèce de panier d’osier plus long que large où l’on met ordinairement le linge, la vaisselle qu’on porte sur la table (D.A.F. ; D.M.F.)
|
|
|
Mantil
|
nappe, toile (GODEFROY V, p. 156)
|
|
|
Mantou
|
couverture (D.M.F.)
|
|
|
manutention
|
fait de maintenir, conserver (D.M.F.).
|
|
|
Maquerellage
|
conduite, état de maquereau (maquerelle), exercer le métier de proxénète (F.E.W. « makelare » ; D.M.F.).
|
|
|
Maraud
|
marault : Terme d’injure et de mépris, coquin, fripon (D.A.F.). Vagabond, mendiant, filou, individu qui ne mérite pas de considération (D.M.F. ; GODEFROY X, p. 121).
|
|
|
Maréchal (maréchal-ferrant)
|
artisan dont le métier est de fabriquer des fers et de ferrer les chevaux et autres animaux de trait
|
|
|
Marc, mars
|
il semble être un jeu d’habilité et précision sur la glace, semblable au jeu du curling où des pierres rondes à base plate sont glissées sur la surface de la glace vers une marque.
|
|
|
Marce, mars
|
peut-être forme feminine de marc, sorte de monnaie (GODEFROY V, p. 163)
|
|
|
Marche
|
atbitrage.
|
|
|
Marchepied
|
partie d’un meuble où l’on pose les pieds (D.M.F.).
|
|
|
Marchiand de megre (marchand de maigre)
|
jeu (de cartes?).
|
|
|
Mare
|
cauchemar
|
|
|
Marenne
|
maraine
|
|
|
Maresc
|
marais (GODEFROY X, p. 123).
|
|
|
Mareschal, Maréchal
|
maréchal, artisan chargé du soin des chevaux et des écuries ; artisan dont le métier était de façonner le fer et dont l'activité se confondait parfois avec celle du forgeron ou du serrurier (T.L.F.I.).
|
|
|
Marestz
|
a peut-être la signification de maresc : marais (GODEFROY X, p. 123).
|
|
|
Margé
|
marché
|
|
|
Mariage
|
dot, donation matrimoniale, biens des époux (GODEFROY V, p. 174).
|
|
|
Marmouset
|
figurine représentant une idole
|
|
|
Maroquinier
|
ouvrier qui fabrique des peaux en maroquin (LITTRE).
|
|
|
Marque
|
signe distinctif, dans ce cas la tonsure
|
|
|
Marque
|
signe propre à distinguer, signe distinctif (D.M.F.) ; empreinte faite sur une chose pour qu’on la puisse reconnaître (GODEFROY X, p. 143); jetons, fiches que l’on met au jeu au lieu de l’argent (T.L.F.I.).
|
|
|
Marraux
|
lire maraud. Terme d’injure et de mépris, coquin, fripon (D.A.F.).
|
|
|
Marreglier
|
sonneur de cloches (GODEFROY V, p. 183).
|
|
|
Marri, mari
|
affligé, triste -- du verbe Marrir, marir (GODEFROY V, p. 176). Contrarié, fâché, irrité ; affligé (D.M.F.).
|
|
|
Mars, marce
|
peut-être forme feminine de marc, sorte de monnaie (GODEFROY V, p. 163).
|
|
|
Marvad
|
signification inconnue. Il pourrait dérivé du verbe marvoier : perdre le sens, devenir fou, s’égarer dans ses paroles ou dans sa conduite (GODEFROY V, p. 191).
|
|
|
Marvoier
|
perdre le sens, devenir fou, s’égarer dans ses paroles ou dans sa conduite (GODEFROY V, p. 191).
|
|
|
Mattachin, matachin
|
danseur bouffon, espèce de danse bouffonne (F.E.W. VI, p. 524 « mattus »).
|
|
|
Maudission
|
voir Maldisson
|
|
|
Maugreement
|
blasphème (HUGUET)
|
|
|
Mauldisson
|
Malédiction (D.M.F.)
|
|
|
Maulgreer
|
maugréer : blasphémer contre (GODEFROY V, p. 121) ; jurer (D.A.F.)
|
|
|
Maulvaistié
|
malvaistié : qualité de ce qui est mauvais, méchanceté, lâcheté, mauvaise disposition (GODEFROY V, p. 129)
|
|
|
Maz
|
mât, pièce de bois longue et droite dressée sur un navire et destinée à porter les voiles (D.M.F.).
|
|
|
Mâtin(e), mastin
|
personne malicieuse, turbulente, coquin (GODEFROY X, p. 131) ; est employé comme terme d’injure ou de dénigrement, en particulier pour désigner les mécréants (D.M.F.).
|
|
|
Medicine
|
femme exerçant la profession de médecin (GODEFROY V, p. 212).
|
|
|
Mege
|
médecin (GODEFROY V, p. 214)
|
|
|
Meilleurer (se)
|
s’améliorer
|
|
|
Melle
|
boucle, anneau (GODEFROY V, p. 224).
|
|
|
Memoire
|
Pièce contenant les faits et les moyens d'une cause qui doit être jugée (dr.); relation, écrit (D.M.F.)
|
|
|
Memorer
|
rappeler (GODEFROY V, p. 228).
|
|
|
Menée, menee
|
Action de mener, conduite (LITTRE). Secrète et mauvaise pratique pour faire réussir quelque dessein (D.A.F.)
|
|
|
Mener (un instrument)
|
jouer un instrument (BRIDEL ET FAVRAT ; GODEFROY V, p. 236).
|
|
|
Menestrier
|
synonyme de ménestrel ; joueur d’instrument, musicien (D.M.F. ; GODEFROY X, p. 140).
|
|
|
Mentir cent pieds dans la gorge
|
Mentir cent pieds dans la gorge : signifie accuser quelqu'un du pire mensonge possible, un mensonge proféré en toute connaissance de cause et avec une intention malveillante (D.M.F. s.v. « gorge »). C'est comme si on accusait la personne non seulement de mentir, mais aussi de vouloir lui enfoncer son propre mensonge au plus profond de sa gorge.
|
|
|
Mercier , -ère
|
Marchand qui vent en gros ou en détail toutes sortes de marchandises et qui fait principalement commerce de plusieurs choses servant à l’habillement et à la parûre (D.A.F.). Marchand, marchande en général (GODEFROY V, p. 253).
|
|
|
Mercuriales
|
congé du mercredi. En plus du répos hebdomadaire du dimanche, ce congé était admis dans certains ateliers d’imprimerie, en général dans les plus petits, et refusé dans d’autres. En 1561, des divergences surviennent entre les maîtres imprimeurs à propos de ces congés. Pour finir le Conseil accorde la mercuriale tous les quinze jours (CHAIX, Imprimerie, p. 27).
|
|
|
Mescler
|
mêler (D.M.F., s.v. « misculare)
|
|
|
Mesfaire
|
faire du tort à (GODEFROY V, p. 281) se rendre coupable (D.E.C.T.)
|
|
|
Meshui
|
désormais (HUGUET).
|
|
|
Mesprendre
|
commettre une faute, commettre une erreur (GODEFROY V, p. 299 ; D.M.F.)
|
|
|
Mespris (en commerce)
|
estimation au-dessous de la valeur, à bas prix (Huguet)
|
|
|
Messe
|
ce mot est peut-être dérivé de mesus, messu. Sa signification est abus, excès, méfait (BRIDEL-FAVRAT, p. 247, GODEFROY V, p. 311).
|
|
|
Messe
|
mes, aliment destiné à être servi dans un repas ; service (GODEFROY X, p. 144). Du latin missus, plat, service.
|
|
|
Messeillier
|
garde des moissons et des vignes, garde champêtre (GODEFROY V, p. 304).
|
|
|
Messoier
|
messoyer : dire la messe, y assister, l’entendre (GODEFROY V, p. 305).
|
|
|
Messon
|
moisson (HUGUET I, p. 247a).
|
|
|
Messoner
|
moissonner
|
|
|
Messonge
|
mensonge
|
|
|
Messonier
|
meissoneor : moissonneur (GODEFROY X, p. 136).
|
|
|
Mestable, mettable
|
Qui est de mise, qui est recevable (D.A.F.)
|
|
|
Mestier (faire m.)
|
faire habituellement quelque chose (LITTRE); être nécessaire (D.M.F.; Huguet)
|
|
|
Mestier
|
besoin (HUGUET) ; nécessité, besoin (F.E.W., « ministerium »)..
|
|
|
Mette, mete
|
borne, frontière, limite (d’une juridiction, d’un espace où s’étend le pouvoir de quelqu’un) (GODEFROY V, p. 315).
|
|